Il faisait nuit noire, seule la lune éclairait légèrement l'île endormie. William, lui, ne trouvait pas le sommeil, depuis une heure environ, il tournait, tournait, encore et encore sans réussir à s'envoler au pays des rêves. Il repensait à cette fille et à tout ce qu'il avait quitté sur un coup de tête pour venir ici. Il faisait bon, une légère brise de vent caressait son visage. Le jeune homme se releva, attrapa dans son sac une cigarette, un briquet et l'alluma. Il se posa sur un rocher non loin du campement et fuma en silence, l'esprit ailleurs. Il ne voulait pas rentrer chez lui, dans son appartement avec cette femme qu'il haïssait du plus profond de son être mais il ne voulait pas rester non plus. Il ne se sentait pas chez lui ici, il ne se sentait pas chez lui ailleurs. Il inspira une nouvelle bouffée en soupirant et continua à fumer en silence écoutant la mer d'une oreille distraite.

Une fois sa cigarette finie, il éteignit le mégot sur le sable fin et le plongea dans sa poche de jean, inutile de polluer bêtement cette île. William réfléchit un instant, il était fort inutile de repartir se coucher, il ne s'endormirait pas avant longtemps. Il prit donc un sentier et avança dans la forêt. Il s'en fichait de se perdre, de tomber sur un animal sauvage, il se fichait de pas mal de chose dans ce bas monde. À force d'errer sans but précis, il tomba sur une rivière, un bain nocturne pourrait lui faire du bien et lui changer les idées peut-être. Lentement, il fit tomber ses vêtements et avança doucement dans la rivière, l'eau était bonne et il se mit à nager en silence, appréciant son bain de minuit.

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« Je n’ai jamais eu envie de me soumettre, à ces êtres aux idées érodées »

Il était tard, et j'avais passé une journée banale qui signifiait qu'elle était bonne. Nous étions allés au champs afin de ramasser du maïs pour notre clan et malgré ça je n'arrivais pas du tout à dormir. Je me levais alors de mon lit et traversait doucement pieds nues comme à mon habitude le village afin de rejoindre ma barque et d'y monter. Sans un bruit je me rendis sur l'eau. La rivière était calme et je dois avouer que c'est très agréable, j'aime passer du temps sur la rivière ou à la falaise afin d'y plonger ce qui rend folle ma meilleure amie en réalité.

Enfin bref tout ça pour dire que je n'arrivais pas à dormir, pourquoi? Car je pense que mes souvenirs me hantait, que je pensais à mes parents et me demandais si leurs esprits veillaient sur moi en ce moment-même. Ce qu'ils pensaient des hommes des mers qui étaient arrivés depuis peux. Je ne m'étais pas approché d'eux sauf un. Je ne le connaissais pas vraiment, juste que je savais qu'il m'espionnait depuis une petite semaine à peine et que j'avais l'air d'une bête de foire si peux vêtue contrairement à eux. (oui elle est très pocahontas XD). Puis soudain au loin je vis une silhouette se dessiner, je décidais alors de ranger ma barque et de continuer cacher derrière un arbre puis un buisson. c'était lui. L'homme des mers inconnu qui m'intriguais. Il était torse nue et se baignait dans la rivière. Je pouvais voir ses vêtements sur un rocher non loin. Je sortis doucement de ma cachette restant quand même un peux dans l'ombre me contentant à mon tour de l'observer puis fini par dire en sortant de l'ombre, me mettant au bord de la rivière.

-C'est dangereux de ce balader dans un univers hostile la nuit. Vous pourriez tomber sur un animal sauvage.

Le jeune homme nageait donc dans le silence de la nuit, inspectant d'un œil distrait les alentours et la forêt qui entourait la rivière. Quelques bruits peu rassurants perçaient quelque fois, mais William n'y faisait guère attention. Au fur et à mesure, il perdit le fil de ses pensées et ne songea plus à rien, si ce n'est le fait d'avancer. Finalement, des paroles le ramenèrent à la réalité.

- C'est dangereux de se balader dans un univers hostile la nuit. Vous pourriez tomber sur un animal sauvage.

William s'arrêta net, surpris de la présence de quelqu'un d'autre dans la forêt. Il n'avait entendu aucun bruit lorsqu'il nageait, puis le village dormait depuis longtemps, tout comme le campement, du moins, c'est ce qu'il pensait. Il essaya d'apercevoir le visage de la demoiselle qui venait de lui parler, l'obscurité n'aidant pas vraiment. Puis, il l'aperçut. C'était elle ! L'étrange jeune femme qui lui avait soufflé qu'elle était l'espoir. Il sourit intérieurement. Depuis une semaine, il cherchait à entrer en contact avec elle, en vain et elle venait à lui sans qu'il ne lui demande quoique ce soit. Il s'approcha alors doucement d'elle, lui adressa un magnifique sourire tout en inspectant sa tenue ainsi que sa silhouette. Elle portait des vêtements très courts qui la mettaient en valeur. Elle était d'ailleurs aussi jolie que dans les souvenirs du jeune homme, d'une beauté naturelle sans tous les artifices que les jeunes femmes utilisaient désormais.

- À quoi bon éviter le danger ?, souffla-t-il légèrement, puis il ajouta : Et, il faut croire que j'ai mon propre ange gardien.

Il lui adressa un clin d'œil suivi d'un sourire en coin. Il n'était pas tombé sur un animal sauvage, mais sur la jolie jeune femme qui hantait ses pensées sans qu'il ne puisse l'expliquer depuis une semaine déjà. Il ne savait pas vraiment comment se comporter avec elle, il ne voulait pas la faire fuir puis il ne connaissait pas vraiment les habitants de l'île, leur manière d'être, leur coutume... Étaient-ils si différents de lui ? Certainement...

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« Je n’ai jamais eu envie de me soumettre, à ces êtres aux idées érodées »

Il fini par s'approcher, surement pour mieux me voir. Il me sourit en coin et me fit en clin d'oeil après m'avoir dit - À quoi bon éviter le danger ? Et, il faut croire que j'ai mon propre ange gardien. Tsss n'importe quoi! Ce n'est pas forcément lui que je veux protéger mais la paix qui est instauré dans les bois, les animaux n'y sont pour rien, ils protègent leurs territoires.. C'est à cause de personnes comme lui que des animaux meurent. Enfin bon je soupira et le regarda droit dans les yeux.

-Qu'est-ce que tu fais ici aussi tard ? Tu devrais pas être avec les tiens ?.

Ils viennent des mers et je ne les connais pas. Cela fait une semaine qu'ils sont installés ici et pourtant ils ne m'inspirent ni rien de bon ni rien de mauvais mais du peux que j'avais pue en voir c'est que l'hommes des mers est inconscient et égoïste. Ils ne pensent la plus part qu'à leurs bonheur et leurs bien être en piétinant sur celui des autres, celui de la nature, pour eux il n'y a de vie qu'en l'homme et l'humain et le reste ne compte pas. Comment peut-on refuser de chérir ce qui nous entoure, ce qui nous retient un minimum d'humanité, car il faut l'avouer l'humain à l'air d'être de vrai sauvage. Je ne les connais pas ils sont peut-être totalement différents de ce que je dis et vois, mais pour le moment ils ne m'ont rien montrer de bien fascinant et d'enviant.
Je mis un pied dans l'eau et ferma les yeux en sentant ma peau entrer en contact avec celle-ci. J'avais l'impression de ne faire qu'une avec la nature. Calme et paisible je fini par dire.

-Sage... je m'appelle Sage.

Je ne devais pas être idiote et faire un effort, aller vers lui, faire un pas en me présentant. C'est ça la civilisation.